Le candidat investi par le parti politique Univers précise cependant que la recherche d’un candidat unique n’est pas sa priorité.
Cabral Libii était l’invité du programme télévisé « La grande interview » (Canal 2 international) le 7 juillet 2018. Il s’est notamment exprimé sur la stratégie des concurrents issus de l’opposition. Le jeune postulant à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 pense qu’il est important qu’ils s’unissent pour présenter un seul candidat face au président de la République sortant Paul Biya. «Je lance un appel aux 7 autres candidats de l’opposition : « il faut que nous nous retrouvions au plus vite. C’est e peuple qui me porte et je suis sensible à ce que ce peuple dit. Il n’y a pas de sondage mais dans leur grande majorité ceux des Camerounais que je croise me disent : « donnez-vous plus de chance pour nous assurer l’alternance dans ce pays en vous mettant ensemble. Je crois que c’est possible »
Cabral Libii pense que les atouts et les capacités des uns et des autres devraient être mutualisés et profiter au forces coalisées. « Retrouvons-nous très rapidement pour deux choses : la première élaborer une stratégie commune pour sécuriser le vote. Il y a là des partis. Joshua Osih est le candidat d’un parti séculaire qui a une forte représentation sur le terrain. Garga Haman Adji est candidat pour la énième fois. Il a un socle sur le terrain. Adamou Ndam Njoya énième fois candidat a un socle sur le terrain. Le MRC depuis 6-7 ans a abattu un travail incroyable formidable sur le terrain. Mois qui suis allé sur le terrain depuis un an, je peux vous dire qui est sur le terrain, qui n’est pas sur le terrain. Me Akéré Muna, avec le mouvement Now a fait ce qu’il a pu (…) 11 millions de citoyens et moi-même, nous avons abattu notre part de travail. Chacun peut se targuer d’avoir ses représentations sur le terrain », constate-t-il.
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Lui qui prônait l’organisation des primaires a renoncé à ce procédé. Il se résout désormais à un simple vote entre candidats. « Nous devons pouvoir dégager un candidat consensuel. Au point où on en est, je ne reviendrai plus sur les primaires. Parce que depuis janvier, j’avais fait des publications dans les journaux notamment Mutations démontrant comment on pouvait organiser les primaires. On est à deux mois des élections. Ce que je suggère c’est que les 8 se retrouvent dans une salle et que nous procédions à des primaires entre nous ! C’est-à-dire que nous sommes 7, 8 autour d’une table. Chacun prend un bout de papier, il écrit le nom de celui qu’il pense qu’il peut être le leader de nous tous. Il ne vote pas pour lui-même, mais pour l’un des 7 autres. Après nous dépouillons ensemble. Celui qui a la faveur de ce dépouillement est le candidat de nous tous. Autour de cette coalition, nous agrégeons toutes les autres forces alternatives qui n’auront pas rejoint les G40 ou G60. Et puis nous construisons la coalition véritable de l’opposition qui peut aller à la victoire. Et si cette personne arrive à la victoire, elle gouverne le pays pendant 5 ans, organise les élections à deux tours, après avoir mis le pays sur les rails avec un programme consensuel que nous aurions ensemble constitué, il organise les élections auxquelles il n’est pas candidat ». Cabral Libi précise cependant que pour lui « la coalition n’est pas un projet de société »